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Quand le corps ne suit plus…

Après mon divorce, je pensais avoir traversé le plus dur. Mais en décembre 2023, un accident a mis mon corps à l’épreuve. Depuis, il me rappelle chaque jour mes limites. Apprendre à vivre autrement, à un rythme imposé… c’est une nouvelle forme de résilience. Une autre reconstruction.

Il y a un moment où le corps dit stop.
Il ne demande pas la permission. Il ne prévient pas. Il tombe, il casse, il flanche. Et toi, tu restes là. À regarder ta vie ralentir, comme si quelqu’un avait appuyé sur « pause » sans ton accord.

Décembre 2023.
Un accident. Un choc. Une fracture pas seulement physique — intérieure aussi. Depuis, mon corps ne suit plus comme avant. Il fatigue vite, il souffre souvent, il m’oblige à composer. Et moi qui avais tant besoin d’élan, d’énergie, de renouveau après mon divorce… je me suis retrouvée freinée dans ma propre relance.

La frustration, d’abord, a été immense.
J’avais envie de créer, d’avancer, de tourner la page. Mais à la place, il a fallu m’allonger. Attendre. Rééduquer. Renoncer à certains gestes simples. Remettre à plus tard des projets, des envies, des rencontres. Et puis il y a eu ce silence. Pas seulement sur le blog, mais en moi.

J’ai souvent pleuré de fatigue, de colère.
Pas parce que je souffrais physiquement — ça, on finit par le gérer. Mais parce que je ne reconnaissais plus ce corps. Celui qui m’avait portée pendant tant d’années, y compris dans une relation toxique. Celui qui avait tenu bon, même au fond de la tristesse ou de la solitude. Et soudain, il me trahissait. Ou du moins, c’est ce que je croyais.

Et puis j’ai compris.
Ce corps ne me trahissait pas. Il me ramenait à moi.
À une version de moi plus lente. Moins exigeante. Plus attentive.
Il me forçait à vivre autrement. À écouter. À sentir. À prendre soin. Pas seulement de mes muscles ou de mes articulations, mais de mes émotions profondes, de mes blessures anciennes.

Il y a un parallèle évident entre cette convalescence physique et celle du cœur après un divorce. Dans les deux cas, on voudrait aller vite, s’en sortir, passer à autre chose. Mais la guérison ne se commande pas. Elle s’accueille. Elle se vit. Elle se construit, chaque jour, souvent dans le silence et l’invisibilité.

Aujourd’hui encore, mon corps m’impose ses règles. Il y a des jours avec, et des jours sans. Des projets que je dois repousser, des limites que je dois respecter. Mais j’y vois un message. Une sorte de sagesse imposée.

Parce qu’au fond, ralentir n’est pas reculer.
C’est vivre autrement. Vivre plus profondément.
Et peut-être même, vivre plus vrai.

Je suis ici, sur ce blog, pour raconter cette reconstruction.
Pas seulement celle de mon corps, mais celle de toute une vie qui se réinvente.
Parce que même quand tout s’écroule, on peut apprendre à se relever. Lentement. Mais sûrement.

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