Si l’épuisement que l’on ressent à cause de sa vie de couple est sous-estimé, il peut mener à une dépression.
Lorsque nous vivons des hauts et des bas dans notre vie de couple, que l’incompréhension et les discussions sont incessantes, nous entrons en phase d’épuisement.
Cependant, cela ne ressemble pas à une baisse de moral. Nous vivons des instants où nous nous sentons affreusement épuisées. Notre cerveau tourne en boucle. Il s’alimente par nos propres ruminations. « Qu’est-ce que j’ai fait ? », « Qu’est-ce que j’ai dit ? », « Pourquoi nous ne nous comprenons pas ? », « Que me reproche-t’il exactement ? », « Nous étions si proches, pourquoi sommes-nous si distants ? », etc…
Des ruminations de ce type, je pourrai très certainement vous en partager des centaines. Cela fait partie intégrale de mon vécu lors de ma vie de femme mariée.
A certains moments, mon cerveau explosait littéralement. J’étais tellement épuisée, que je dédiais le peu de force restante à tenter de me faire entendre et d’arranger « les choses ». Je repassais en boucle dans ma tête toutes les étapes de ma vie, ne comprenant pas pourquoi je vivais un tel épuisement.
Je suis sortie de cet épuisement physique le jour où j’ai signé ma convention de divorce.
Ce jour là, j’étais dans ma plus belle tenue de femme, souffrante d’une récente intervention chirurgicale. Je ne voulais pas signer ces documents. Je suis allée jusqu’au bout de l’épuisement physique et moral qu’il est tolérable de vivre et/ou d’accepter pour une femme, qui plus est, dans l’état de santé dans lequel j’étais. Une semaine plus tard, je recevais l’acte notarié. En conclusion, c’était la fin officiel de mon mariage. Dans un autre article, je vous explique les conditions physiques dans lesquelles j’ai divorcé.
Les jours suivants cette signature, mon épuisement était toujours présent en moi, niché quelque part. Malgré tout, peu de temps après, j’ai réalisé qu’un nouveau départ s’offrait à moi. J’ai compris que ma relation de couple m’avait menée à un état psychique désastreux. Je rentre en profondeur dans un autre article sur mes longues dépressions, liées à ma vie maritale.
Dans la vie que je mène aujourd’hui, je dors mieux, finies les insomnies liées aux disputes incessantes et mon désir de sauver mon couple. Un couple qui finalement n’a jamais existé. Lorsque maintenant je ressens de la fatigue, c’est une fatigue saine, liée aux activités quotidiennes. Je peux maintenant faire la différence entre fatigue et épuisement.
J’ai la chance de pouvoir me dire que je suis devenue une femme forte. Je ne le serai pas si je n’avais pas vécu toutes ces expériences douloureuses.
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